Quand on est parent, on croule sous les conseils et les injonctions des pédopsychiatres, des expert(e)s, mais aussi de notre voisine, de notre belle-mère ou du boulanger. Tout le monde a son mot à dire sur l’éducation de nos enfants ! Parfois, en tant que parent, on est aussi à bout (de force, de nerfs et d’argument) et il nous arrive de hurler d’énervement. Peut-être que nos enfants sont bien les seules personnes au monde capables de nous rendre fous ? Si vous êtes un parent au bord du burn-out parental et que vous avez envie de changer les choses alors qu’il est encore temps, pensez à la sophrologie et l’hypnose. Quelques séances peuvent vous apprendre à prendre du recul, vous calmer, et relativiser… En attendant, voici quelques conseils (et non des injonctions) pour tous les parents qui aimeraient être plus cool.
Prendre du temps…
…pour soi, rien que pour soi
Facile à dire, me direz-vous ! Ce n’est qu’en prenant le temps de vous faire du bien et de vous occuper de vous que vous parviendrez à être plus équilibré(e) dans votre vie de famille. Si vous culpabilisez de prendre du temps alors que vous devriez faire mille autre choses, dites-vous que vous serez plus efficace en ayant l’esprit calme et reposé. Prendre du temps pour vous signifie prendre RENDEZ-VOUS avec vous même, ce qui veut dire le poser dans un agenda. Alors, qu’allez-vous faire de ce temps que vous vous offrez, même si c’est une heure ? Boire un café en terrasse ? Aller à un cours de sport ? Vous promener avec un(e) ami(e) que vous n’avez pas vu depuis longtemps ? Juste faire une sieste ?
En tous cas, planifiez ce petit temps, même si c’est une heure tous les 15 jours, il est essentiel à votre équilibre.
…pour son couple
C’est bien sûr l’un des piliers de l’histoire : l’alchimie entre vous et votre conjoint(e). Dans l’émission La Tête au Carré de France Inter, le docteur en psychologie et sexologue Pascal de Sutter nous explique que la durée d’un couple dépend de l’énergie que l’on souhaite y investir. Encore une fois, il s’agit de dégager du temps dans votre planning et de consacrer du temps à votre couple. Après tout, c’est l’amour entre les deux personnes que vous êtes qui est à l’origine de la naissance de votre enfant…
Déprogrammer les croyances limitantes
À quoi sert le sentiment de culpabilité que l’on peut ressentir lorsque l’on est parent et que l’on a un peu crié, ou bien celle que l’on ressent si l’on a décidé de faire garder son enfant pour sortir ? Est-ce une émotion utile ? Vous pouvez déprogrammer cette croyance limitante – et bien d’autres – qui dicte qu’il faudrait être parfait(e) en toutes circonstances. Vous pouvez surtout écouter votre propre voix interne et avoir confiance en vos capacités à être un bon parent.
Tout cela se travaille en séance, à l’aide d’exercice de respiration et de visualisation. C’est, selon moi, en apprenant à mieux se connaître et à se connecter à sa propre vision des choses et non aux jugements externes que l’on devient sûr de soi et aligné, donc efficace en tant que parent.
Voici d’autres types de croyances limitantes : « Je suis une mauvaise mère car je donne le biberon », « Je suis une mauvaise maman car je retourne travailler », « Les pères sont forts et ne doivent pas avoir d’émotions ».
La trousse de secours du parent cool
La cohérence cardiaque
En pratiquant cette respiration contrôlée très simple au moins une fois par jour, vous vous rendrez compte qu’en calmant votre rythme cardiaque, vous calmez physiologiquement votre corps et votre mental. Cela permet d’agir directement sur les moments ou vous sentez monter la colère, l’impatience ou l’énervement.
Attention, ceci est à utiliser si vous sentez que vous vous énervez trop souvent et/ ou fortement et que cela vous pose problème. Parfois, une bonne crise permet de calmer tout le monde.
La méditation pleine conscience
Cette méthode, pratiquée régulièrement, permet de calmer le mental et le corps, et d’être plus détendu(e) au quotidien. L’idéal : la pratiquer au réveil, avant le lever du/des enfant(s) et une fois dans la journée, quand vous avez besoin de recharger les batteries. Cette méthode s’apprend lors d’un protocole appelé MBSR, mais elle peut aussi être initiée en individuel et pratiquée avec une application telle que Petitbambou. Grâce à la méditation pleine conscience, vous pouvez apprendre à être présent à 100% lorsque vous passez du temps avec votre enfant.
La prise de recul
En apprenant à prendre du recul grâce à la visualisation, vous pouvez changer votre manière de voir les choses. Qu’est-ce que vous aimeriez que votre enfant retienne de vous en tant que parent lorsqu’il sera adulte par exemple ? Est-ce que ce qui se passe maintenant est si grave et important que ça ? Vous pouvez apprendre la prise de recul en cabinet, en vous imaginant voir la scène projetée sur un écran, ou en faisant un bon en avant dans le temps. Tout cela se travaille ensuite au quotidien, en auto-hypnose.
L’accueil des émotions
Au lieu de chercher à réfrener la colère par exemple, il est bon d’apprendre à la sentir arriver, à l’accueillir comme elle vient, et à trouver votre propre technique pour la laisser passer sans faire de mal à votre entourage. Les émotions nous traverse, comme des courants. Si nous les réprimons elles peuvent s’entasser et se manifester sous une autre forme (grosse fatigue, baisse du système immunitaire et maladie, déprime ou dépression). Sachez que si vous ressentez des émotions fortes comme la colère ou la peur par rapport à votre enfant, c’est tout simplement que vous êtes attaché(e) à lui et que vous souhaitez le meilleur pour lui / elle. Chaque émotion a une fonction positive finalement…
Ce ne sont que quelques outils parmi tant d’autre que vous pouvez découvrir dans mon cabinet et utiliser au quotidien. Et n’oubliez pas : les parents heureux rendent les enfants heureux !